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  • Photo du rédacteurBelenuntia

Le romarin - Feu sacré

Dernière mise à jour : 27 janv.



Tout dans le romarin évoque le feu, la chaleur et la sécheresse : sa richesse en essences, bon nombre de ses composants et goûts, de même que le terrain dans lequel il affectionne de pousser.


« L’essence de romarin est la substance la plus hydrogénée que l’on connaisse, et l’hydrogène est connu pour être apparenté à la chaleur. »[1]


Visuellement, le buisson de romarin évoque le brasier, et la forme de sa feuille, très effilée, en forme d’aiguille, mime les flammes. Le processus de lignification à l’œuvre chez le romarin nous indique également une présence solide et dense.


Son action sera alors évidente pour soutenir le feu digestif. L’humeur associée à l’élément Feu et au tempérament chaud et sec est la Bile. L’action du romarin sur la sphère hépatique coule donc de source. Toutefois, la MTE nous propose de voir l’humeur Bile davantage comme une fonction que comme un fluide. Cette humeur a pour fonction de « fragmenter les substances étrangères à l’organisme pour les transformer en substances assimilables ou éliminables »[2] On reconnait dans cette description deux systèmes fondamentaux du corps humain que sont le système digestif et le système immunitaire sur lesquels le romarin est très actif.


Son goût typique aura un effet tonifiant physique quasiment instantané. Il n’est dès lors pas surprenant qu’il sache également avoir un effet solaire sur la sphère psycho-émotionnelle. Kalbermatten la recommande pour les personnes en manque d’enthousiasme et pour celles dont le « feu sacré » s’est éteint.[3] Symboliquement, le feu est notamment lié chez les chrétiens à la manifestation de l’Esprit Saint, l’esprit créateur divin. Pour les alchimistes, le feu est également la représentation de l’esprit originel, celui duquel émane la lumière qui donne naissance à toute la création.


On comprendra alors aisément que Steiner destine le romarin « aux personnes mal ou incomplètement incarnées »[4]. On dit d’ailleurs que les personnes dont l’ancrage n’est pas optimal peuvent souffrir d’avoir les extrémités froides et de difficultés de mémoire en raison de leur manque de présence dans l’ici et maintenant. Le romarin est connu pour son action circulatoire et réchauffante, action qui favorisera également la mémoire en améliorant l’irrigation du cerveau.


Kalbermatten nous la propose également pour les personnes dont l’excès de feu, que l’on observera par leur enthousiasme exubérant, pourrait aboutir à la combustion de la totalité de leur propre énergie vitale (ce que le vocabulaire anglo-saxon nomme très à propos le « burn-out », littéralement « carbonisé »). Le romarin, dit-il, « possède la force de remettre d’aplomb l’être humain, il chasse la léthargie et redonne de la joie de vivre ».[5]


Et toi, besoin de ranimer ton feu intérieur ou plutôt du genre "tout feu tout flamme" ?

Avertissement : Cet article ne constitue pas un conseil de santé. Un usage inadapté des plantes médicinales peut avoir des conséquences et il est recommandé de se renseigner auprès d'un praticien de santé et/ou de demander l'avis de son médecin traitant. ;)

[1] Ecole de plantes médicinales l’Alchémille, support de cours d’introduction à la botanique d’inspiration goethéenne, p. 14 [2] Cf. p. 6, Chapitre « Les 4 humeurs » [3] Roger et Hildegard Kalbermatten, « Teintures mères végétales, Essence et utilisation », p.61 [4] Matthew Wood, « Traité d’herboristerie énergétique, puissance et sagesse des plantes », p.388 [5] Roger et Hildegard Kalbermatten, « Teintures mères végétales, Essence et utilisation », p.61

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